Infiltration du coude : déroulement, efficacité et accompagnement postural

Infiltration du coude : déroulement, efficacité et accompagnement postural

Tendinite de la hanche : causes, symptômes, traitements et prévention

La tendinite de la hanche – aussi appelée tendinopathie de hanche – correspond à l’irritation ou la dégénérescence d’un tendon autour de l’articulation coxo-fémorale. Elle touche fréquemment les sportifs (course à pied, randonnée, sports de pivot), mais aussi les personnes sédentaires, les marcheurs occasionnels ou celles qui alternent périodes d’inactivité et reprises d’effort trop rapides. Les douleurs latérales au niveau du grand trochanter (côté de la cuisse), antérieures (pli de l’aine) ou postéro-latérales peuvent devenir très gênantes au quotidien : dormir sur le côté, monter les escaliers, se relever d’une chaise ou courir devient douloureux. La bonne nouvelle ? Une prise en charge structurée, graduée et globale permet le plus souvent un retour à la mobilité sans douleur.

Comprendre la tendinite de la hanche

Autour de la hanche, plusieurs tendons peuvent être concernés :

  • le moyen fessier (douleur latérale trochantérienne, souvent confondu avec une bursite) ;

  • le petit fessier (douleurs latérales plus postérieures) ;

  • le tendon du psoas/iliaque (douleurs antérieures, claquements à la flexion) ;

  • le tenseur du fascia lata (TFL) et la bande ilio-tibiale (douleurs sur la face externe, parfois irradiant vers le genou).

On parle de tendinite en phase aiguë inflammatoire, et de tendinopathie lorsque le tendon présente des altérations de ses fibres (phase chronique). Le mécanisme le plus courant est un surmenage mécanique : trop de charge, trop vite, sans temps d’adaptation pour le tissu tendineux.

Symptômes : reconnaître les signes qui ne trompent pas

La douleur est le symptôme cardinal. Elle peut être :

  • Latérale (côté de la hanche) : vive à la palpation du grand trochanter, majorée lors de la marche, de la montée d’escaliers, de la position en appui unipodal ou lorsqu’on s’allonge sur le côté atteint.

  • Antérieure (aine) : douleur à la flexion de hanche, à la montée du genou, à la course en côte ; parfois claquement ou sensation de ressaut (psoas).

  • Irradiée vers la cuisse ou le genou, plus rarement vers la fesse.

On observe aussi : raideur matinale, faiblesse musculaire à la poussée latérale, gêne fonctionnelle prolongée assis-debout, douleurs nocturnes. Si la douleur devient brûlante, gonflée, rouge et fébrile, ou survient après un traumatisme violent, il faut consulter rapidement pour écarter une autre pathologie (fracture, infection, atteinte articulaire).

Causes et facteurs de risque

Une tendinite de la hanche est multifactorielle. Les causes les plus fréquentes :

  • Surcharge d’entraînement / erreurs de progression : augmentation brusque du volume, du dénivelé, du fractionné, surfaces dures.

  • Technique de course et mécanique de marche : pas trop long, attaque du pied non maîtrisée, manque de cadence, instabilité du bassin.

  • Faiblesses musculaires : déficit des abducteurs (moyen/petit fessiers), de la chaîne postérieure, du gainage lombo-pelvien.

  • Restrictions de mobilité : raideur du TFL/bande ilio-tibiale, psoas court, rotation limitée de hanche.

  • Appuis déséquilibrés : inégalité de longueur des membres inférieurs, hyper-pronation, chaussures usées ou inadaptées.

  • Contexte métabolique : manque de sommeil, stress, récupération insuffisante.

Souvent, la tendinite n’est pas « un problème de tendon uniquement », mais la conséquence d’un déséquilibre global (postural, musculaire, technique, matériel).

Diagnostic : clinique d’abord, imagerie si nécessaire

Le diagnostic est avant tout clinique : interrogatoire (déclencheurs, charges récentes, sports), tests fonctionnels (montée sur marche, appui unipodal, tests de résistance des abducteurs, mise en tension du psoas/TFL), palpation du grand trochanter.
L’échographie visualise l’inflammation, l’épaississement tendineux et une éventuelle bursite trochantérienne associée. L’IRM peut préciser les lésions en cas de doute ou d’échec thérapeutique.

Traitement : une prise en charge progressive et active

L’objectif est double : soulager la douleur et augmenter la capacité de charge du tendon. La meilleure preuve d’efficacité, toutes études confondues, reste une rééducation active et progressive.

Phase 1 – Apaiser et contrôler la charge

  • Repos relatif : réduire (sans supprimer totalement) les activités qui allument la douleur ; conserver les mouvements doux non douloureux.

  • Glace (selon tolérance) 10–15 min après l’effort dans les premiers jours.

  • Ajuster les chaussures (usure, drop), éviter les longues stations en appui sur une jambe, limiter les dévers.

  • Anti-inflammatoires si besoin, sur avis médical, dans les phases aiguës.

Phase 2 – Restaurer la mobilité et la synergie

  • Mobilité de hanche : rotations, flexion/extension contrôlées, glissements articulaires guidés par le kiné.

  • Étirements dosés du psoas, TFL/bande ilio-tibiale, fessiers (sans douleur forte).

  • Travail du bassin (contrôle de l’inclinaison et de la translation) et de la colonne lombo-pelvienne.

Phase 3 – Renforcer le tendon et la chaîne latérale

Progression typique (à adapter) :

  • Isométriques (contractions sans mouvement) des abducteurs pour analgésie et réveil neuromusculaire (ex. : poussée latérale contre mur, 5×30–45 s, douleur ≤ 3/10).

  • Excentriques et concentriques lents (abductions en chaîne fermée, pas latéraux avec bande, hip hitch/abaissement du bassin sur marche).

  • Chaîne globale : ponts latéraux, pas croisés, squats latéraux, contrôle du valgus de genou.

  • Plyométrie légère et retours à la course une fois les charges tolérées (douleur ≤ 3/10 pendant/après et retour à la ligne de base sous 24 h).

Outils complémentaires

  • Kinésithérapie (thérapie manuelle adjuvante, éducation à la charge).

  • Ondes de choc : utiles dans quelques cas résistants (décision kiné/médecin).

  • Infiltration (bourse/enthèse) : parfois proposée pour calmer une flambée douloureuse, toujours combinée à la rééducation.

  • Podologie : analyse des appuis et semelles orthopédiques si instabilité, inégalité de longueur, hyper-pronation contribuent aux contraintes.

  • Ostéopathie (ciblée) : pour libérer des restrictions adjacentes et améliorer la mécanique globale.

Exercices : exemples (à adapter, sans douleur vive)

  • Isométrie abducteurs : debout, épaule au mur, pied du côté douloureux au sol, pousser le genou contre le mur (sans bouger) 30–45 s, 5–6 fois, 1–2×/jour.

  • Hip hitch : sur une marche, pied sain en l’air, faire monter/descendre doucement le bassin en gardant le genou aligné, 3×10–12.

  • Pas latéraux avec mini-bande au-dessus des genoux, 2–3 × 10–15 m, contrôler le valgus.

  • Psoas : fente avant, bassin rétroversé, légère translation avant jusqu’à étirement doux dans l’aine, 30 s, 3–4 fois.

Règle d’or : progression lente, charge tolérable, technique soignée, récupération suffisante.

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Tendinite ou bursite trochantérienne ?

Ces entités coexistent souvent. La bursite (inflammation de la bourse séreuse) génère une douleur très localisée au grand trochanter, exacerbée en décubitus latéral. La tendinopathie du moyen fessier/petit fessier concerne le tendon lui-même ; la douleur augmente à la résistance en abduction et aux tâches fonctionnelles en appui unipodal. Le traitement de fond (charge, renforcement, contrôle du bassin) reste proche ; la bursite très inflammatoire peut nécessiter une infiltration ciblée.

Prévenir les rechutes

  • Périodiser l’entraînement : +10 % de charge maximum par semaine, intégrer repos actif.

  • Renforcer régulièrement abducteurs, fessiers, mollets, gainage.

  • Technique de course : cadence 170–180 pas/min en repère général, éviter les pas trop longs.

  • Chaussures adaptées, renouvelées, rotation de paires si volume élevé.

  • Varier surfaces et profils, éviter les pentes latérales prolongées.

  • Veiller au sommeil, à la gestion du stress et à une alimentation propice à la récupération.

L’approche Postureval : un accompagnement sur mesure, pluridisciplinaire

Au centre Postureval, la tendinite de la hanche est abordée globalement. Après un bilan postural complet (analyse de la marche, du bassin, des appuis et de la stratégie de charge), nous construisons un plan de traitement personnalisé : kinésithérapie active centrée sur la progression de charge tendineuse, rééducation posturale pour stabiliser le bassin, podologie (si besoin de semelles orthopédiques ou d’ajustements d’appui), et conseils de reprise sportive sur mesure (volume, cadence, surfaces, renforcement).

L’objectif est clair : soulager durablement la douleur, augmenter la résilience du tendon, sécuriser la reprise de la course/marche rapide et prévenir la récidive, en tenant compte de la réalité de chaque patient (activité, contraintes, délais).

Tendinopathie du moyen fessier : causes, symptômes et traitements efficaces

Tendinopathie du moyen fessier : causes, symptômes et traitements efficaces

Qu’est-ce que la tendinopathie du moyen fessier ?

La tendinopathie du moyen fessier est une pathologie musculosquelettique fréquente, souvent confondue avec une tendinite de la hanche. Elle touche le tendon du muscle moyen fessier, situé sur la face latérale du bassin, entre le fémur et la partie supérieure de la hanche.
Ce muscle joue un rôle fondamental dans la stabilité du bassin et le maintien de l’équilibre lors de la marche ou de la course. Lorsque le tendon subit des contraintes répétées ou excessives, il s’enflamme et provoque des douleurs latérales caractéristiques, souvent invalidantes.

La tendinopathie se distingue de la simple tendinite par son caractère chronique : elle résulte d’une dégénérescence progressive des fibres tendineuses plutôt que d’une inflammation aiguë. Cette atteinte touche principalement les patients actifs, les sportifs (notamment coureurs et marcheurs), mais aussi les personnes présentant un déséquilibre de posture ou un trouble des membres inférieurs.

Les causes principales de la tendinopathie du moyen fessier

Plusieurs causes peuvent être à l’origine de cette pathologie. Elles sont souvent liées à un déséquilibre du bassin ou à une surcharge mécanique sur le tendon. Parmi les plus fréquentes :

  • Surmenage musculaire dû à la course à pied, à la montée d’escaliers ou à des activités sollicitant la hanche.

  • Mauvaise posture ou appui déséquilibré des membres inférieurs, souvent lié à un trouble de la podologie.

  • Inégalité de longueur des jambes, créant une asymétrie du bassin.

  • Faiblesse musculaire du moyen fessier ou de la chaîne lata (fascia lata, tenseur du fascia lata).

  • Chocs directs ou blessures sportives.

  • Arthrose ou bursite trochantérienne, pathologies pouvant aggraver la tendinopathie.

 

La répétition des contraintes mécaniques sur la zone tendineuse entraîne une inflammation et des microdéchirures. Sans repos adéquat ni rééducation adaptée, la douleur devient chronique et perturbe les mouvements du corps.

Les symptômes caractéristiques

Les symptômes de la tendinopathie du moyen fessier apparaissent progressivement.
La douleur se manifeste principalement sur la face latérale de la hanche, au niveau du grand trochanter, et peut irradier vers la cuisse, le genou ou la jambe.

Les patients décrivent souvent :

  • Une douleur au niveau du bassin lorsqu’ils s’allongent sur le côté atteint.

  • Une gêne lors de la marche, de la montée d’escaliers ou du passage à la station debout.

  • Une sensation de raideur ou de tension musculaire dans la région fessière.

  • Des douleurs nocturnes, parfois accompagnées de troubles du sommeil.

  • Une faiblesse fonctionnelle du muscle moyen fessier, entraînant une boiterie.

Ces symptômes peuvent être accentués par le stress, la fatigue ou une mauvaise prise en charge initiale.

Diagnostic et examens nécessaires

Le diagnostic repose sur un examen clinique précis, réalisé par un kinésithérapeute, un médecin du sport ou un podologue.

L’évaluation inclut généralement :

  • L’observation de la posture et du bassin en position statique et dynamique.

  • Des tests de marche et de mise en tension musculaire.

  • La palpation du tendon moyen fessier et du grand trochanter pour localiser la douleur.

Des examens d’imagerie peuvent confirmer la tendinopathie :

  • Échographie pour visualiser l’inflammation et les micro-lésions.

  • IRM pour évaluer la gravité et détecter d’éventuelles bursites associées.

Une analyse podologique peut également être recommandée pour mesurer les appuis, identifier une inégalité de longueur des membres inférieurs et envisager la conception de semelles orthopédiques sur mesure.

Traitements et rééducation : comment soulager la tendinopathie

Le traitement de la tendinopathie du moyen fessier repose sur une prise en charge progressive, combinant repos, rééducation musculaire et correction posturale.

Les étapes clés incluent :

  • Repos relatif : éviter les activités aggravantes tout en maintenant une mobilité douce.

  • Kinésithérapie : massages transverses profonds, étirements, renforcement des muscles fessiers et stabilisateurs du bassin.

  • Traitement par ondes de choc : améliore la cicatrisation du tendon et réduit les douleurs chroniques.

  • Cryothérapie ou application de chaleur selon la phase inflammatoire.

  • Podologie : conception de semelles orthopédiques adaptées pour corriger les appuis et réduire les contraintes mécaniques.

  • Exercices spécifiques pour rééquilibrer la chaîne musculaire.

Dans certains cas, une infiltration ou un traitement médical complémentaire peut être proposé pour soulager rapidement la douleur. La chirurgie reste exceptionnelle et réservée aux pathologies résistantes.

Le rôle du moyen fessier dans la posture et la stabilité

Le moyen fessier assure la stabilisation du bassin à chaque pas. Il empêche le basculement latéral du corps et participe activement à la posture.
Lorsque ce muscle est affaibli ou douloureux, l’équilibre général du squelette est compromis. Les membres inférieurs subissent alors des contraintes asymétriques pouvant entraîner d’autres douleurs : genou, lombaires, tendinites secondaires ou bursites.

Une rééducation musculaire ciblée et une analyse posturale complète permettent de rétablir la coordination entre le moyen fessier, le tenseur du fascia lata et les muscles stabilisateurs du tronc.

L’expertise pluridisciplinaire du centre Postureval

Chez Postureval, nous accompagnons les patients atteints de tendinopathie du moyen fessier grâce à une approche globale, personnalisée et pluridisciplinaire.
Notre équipe associe des spécialistes en posturologie, des kinésithérapeutes, des podologues et des professionnels du mouvement pour traiter la douleur à sa source.

Chaque patient bénéficie d’un bilan postural complet, incluant une analyse des appuis plantaires, une observation du bassin et de la marche, ainsi qu’une évaluation musculaire précise.
Cette démarche permet d’identifier les causes mécaniques et fonctionnelles de la tendinopathie, et de proposer un traitement sur mesure : semelles orthopédiques personnalisées, exercices de renforcement, rééducation posturale, et conseils adaptés pour prévenir les récidives.

L’objectif de Postureval : restaurer une posture équilibrée, réduire les douleurs, améliorer la fonction musculaire et redonner aux patients toute leur mobilité.

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Conseils pour prévenir les récidives

Une fois la douleur apaisée, la prévention est essentielle pour éviter la rechute.
Quelques conseils simples à suivre :

  • Éviter les activités répétitives ou les surfaces dures pendant la phase de récupération.

  • S’échauffer avant tout effort physique, surtout en cas de sport de course ou de marche prolongée.

  • Renforcer les muscles fessiers et la ceinture pelvienne.

  • Maintenir une posture équilibrée au quotidien.

  • Consulter un podologue pour vérifier la qualité de ses appuis et adapter ses chaussures.

Un bilan postural régulier reste le meilleur moyen de repérer les déséquilibres et d’ajuster la prise en charge avant l’apparition des douleurs.

Conclusion : retrouver confort et mobilité

La tendinopathie du moyen fessier est une pathologie fréquente mais souvent mal comprise. Ses douleurs latérales de hanche peuvent devenir chroniques si les causes mécaniques ne sont pas traitées.
Une approche globale, associant rééducation, podologie, correction posturale et accompagnement personnalisé, permet non seulement de soulager la douleur, mais aussi de restaurer la stabilité du bassin et la force musculaire.

Grâce à l’expertise du centre Postureval, chaque patient bénéficie d’une prise en charge sur mesure pour retrouver une marche fluide, un appui équilibré et une vie sans douleur.

Cervicales et vertiges : comprendre le lien pour mieux agir

Cervicales et vertiges : comprendre le lien pour mieux agir

Quand les cervicales deviennent source de vertiges

De nombreuses personnes souffrant de douleurs cervicales rapportent également des vertiges ou des sensations d’instabilité. Ce phénomène, souvent appelé vertige cervical ou syndrome cervico-vestibulaire, résulte d’un déséquilibre entre le système vestibulaire (situé dans l’oreille interne) et les informations transmises par le rachis cervical au cerveau.

Les cervicales jouent un rôle essentiel dans le maintien de la posture et de l’orientation du corps dans l’espace. Lorsqu’elles sont en tension, en raideur ou affectées par une arthrose cervicale, elles peuvent perturber la perception de l’équilibre. Résultat : vertiges, tête qui tourne, troubles de la vision, voire nausées. Ces symptômes sont souvent déroutants, mais ils trouvent leur origine dans des mécanismes musculo-squelettiques bien identifiés.

Les principales causes des vertiges d’origine cervicale

Les vertiges liés aux cervicales ne sont pas causés par une atteinte de l’oreille interne, mais par un désordre des structures cervicales et de la colonne vertébrale. Plusieurs causes peuvent expliquer leur apparition :

  • Tensions musculaires importantes au niveau du cou et des trapèzes.

  • Mauvaise posture, notamment devant les écrans ou en position assise prolongée.

  • Traumatismes (coup du lapin, choc, entorse cervicale).

  • Arthrose cervicale, provoquant une inflammation du rachis cervical.

  • Stress chronique entraînant une crispation des muscles cervicaux.

  • Troubles circulatoires ou compression de certaines artères vertébrales.

Ces pathologies cervicales perturbent la communication entre les muscles, les nerfs, le système vestibulaire et le cerveau, créant une sensation vertigineuse persistante.

Les symptômes les plus fréquents

Les patients souffrant de vertiges d’origine cervicale décrivent souvent une impression de déséquilibre plutôt qu’un vertige rotatoire classique. Ces sensations s’accompagnent de douleurs diffuses dans le cou et la nuque, et parfois de raideurs musculaires.

Parmi les symptômes les plus courants :

  • Sensation d’instabilité ou de tangage.

  • Tensions cervicales permanentes.

  • Douleur dans le cou, les épaules ou le haut du dos.

  • Troubles visuels : vision floue, difficulté à fixer le regard.

  • Maux de tête cervicogéniques.

  • Fatigue et difficultés de concentration.

Ces manifestations varient selon le niveau cervical atteint, la posture du corps et la cause sous-jacente. Une évaluation précise est donc indispensable avant tout traitement.

Le rôle du stress et des tensions musculaires

Le stress est un facteur aggravant majeur des vertiges cervicaux. En situation de tension émotionnelle, le corps réagit en contractant inconsciemment les muscles du cou et du haut du dos. Ces tensions musculaires perturbent la circulation sanguine, la mobilité du rachis cervical et les informations transmises au cerveau.

Avec le temps, cela crée un cercle vicieux : la douleur cervicale augmente, les mouvements deviennent plus restreints, et les vertiges s’accentuent. Il est donc essentiel d’intégrer une prise en charge globale, qui considère à la fois la composante physique et psychologique des symptômes.

Comment diagnostiquer les vertiges d’origine cervicale

Avant de poser un diagnostic de vertige cervical, il faut éliminer d’autres causes possibles comme les troubles de l’oreille interne, les atteintes neurologiques ou les problèmes circulatoires.
Le médecin ou le thérapeute procède généralement à un examen clinique complet, associant :

  • Observation de la posture et de la mobilité du cou.

  • Tests de rotation et de flexion cervicale pour détecter les raideurs.

  • Évaluation de la colonne vertébrale et du rachis cervical.

  • Tests vestibulaires pour évaluer la réponse du système de l’équilibre.

Une IRM cervicale ou un bilan postural peut également être prescrit afin de mieux comprendre les déséquilibres entre le système vestibulaire et les cervicaux.

Les traitements pour soulager les vertiges cervicaux

Le traitement des vertiges liés aux cervicales dépend de leur origine. Il repose souvent sur une approche pluridisciplinaire, associant thérapie manuelle, rééducation et exercices de renforcement.

Les principales méthodes incluent :

  • Kinésithérapie : assouplissement du rachis cervical, renforcement des muscles posturaux et amélioration de la mobilité.

  • Ostéopathie : travail sur les blocages articulaires, les tensions du cou et la colonne vertébrale.

  • Thérapie posturale : correction des déséquilibres de la posture et rééducation de la stabilité du corps.

  • Exercices vestibulaires : pour rééduquer le système vestibulaire et restaurer l’équilibre.

  • Gestion du stress : relaxation, respiration diaphragmatique et techniques de lâcher-prise.

L’objectif est de restaurer une posture équilibrée, de réduire la douleur cervicale et de stabiliser les sensations vertigineuses.

Exercices pour renforcer les cervicales et réduire les vertiges

Certaines pratiques simples, lorsqu’elles sont effectuées régulièrement, peuvent aider à soulager les symptômes et à limiter les tensions.

Parmi les exercices les plus efficaces :

  • Étirements doux des muscles cervicaux et des trapèzes.

  • Mouvements lents de rotation du cou, sans forcer.

  • Renforcement postural à l’aide d’exercices d’alignement de la colonne vertébrale.

  • Travail de la respiration pour relâcher la tension et améliorer la circulation sanguine vers le cerveau.

  • Auto-massage des zones douloureuses du rachis cervical.

Ces méthodes douces participent à la détente musculaire et à la régulation du système vestibulaire.

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L’approche de Postureval

Chez Postureval, nous accompagnons les patients souffrant de douleurs cervicales et de vertiges grâce à une approche globale et personnalisée.
Nos spécialistes réalisent un bilan postural complet pour évaluer les déséquilibres entre le rachis cervical, le système vestibulaire et la posture générale du corps.

L’objectif est de comprendre les causes profondes des symptômes vertigineux et de proposer un traitement adapté, combinant thérapie manuelle, rééducation posturale et exercices personnalisés. Cette approche pluridisciplinaire aide à soulager la douleur, à rétablir un équilibre musculaire harmonieux et à prévenir les récidives.

Quand consulter un professionnel ?

Si les vertiges s’accompagnent de douleurs cervicales persistantes, de troubles de la vision, de nausées ou d’une sensation d’instabilité continue, il est important de consulter un professionnel de santé.
Une prise en charge précoce permet d’éviter l’aggravation des symptômes et de prévenir les pathologies chroniques.

Chez Postureval, la prise en charge s’adapte à chaque patient, en tenant compte de son niveau d’activité, de son état musculaire et de son environnement professionnel.

Conclusion : retrouver un équilibre entre cervicales et système vestibulaire

Les vertiges d’origine cervicale rappellent que le corps fonctionne comme un système intégré où les muscles, la colonne vertébrale, le cerveau et l’oreille interne interagissent en permanence.
Une mauvaise posture, une tension musculaire ou une arthrose cervicale peuvent suffire à perturber cet équilibre fragile et provoquer des sensations vertigineuses handicapantes.

Grâce à une thérapie adaptée, des exercices réguliers et un accompagnement global comme celui de Postureval, il est possible de soulager la douleur, de réduire les vertiges et de retrouver une posture équilibrée, gage de confort et de stabilité au quotidien.

Guide des bonnes postures au travail : prévenir les douleurs et protéger sa santé

Guide des bonnes postures au travail : prévenir les douleurs et protéger sa santé

Pourquoi la posture au travail est un enjeu de santé

Le monde du travail moderne, marqué par l’usage intensif des écrans et du bureau, expose les salariés à des risques de troubles musculo-squelettiques (TMS) de plus en plus fréquents. Les mauvaises postures, la répétition de certains gestes et l’absence d’aménagement ergonomique de l’espace de travail favorisent l’apparition de douleurs chroniques et de pathologies sérieuses.
Adopter de bonnes postures et appliquer des règles simples de prévention est essentiel pour préserver sa santé, améliorer son confort et réduire les accidents liés au poste de travail. Un guide des bonnes pratiques posturales constitue ainsi un outil précieux pour les travailleurs, qu’ils soient en entreprise ou en télétravail.

Les risques liés aux mauvaises postures au bureau

Rester assis de longues heures devant un ordinateur ou mal positionné par rapport à son écran provoque une série de déséquilibres qui touchent le corps entier. Les épaules s’arrondissent, la colonne vertébrale se tasse et les pieds ne reposent pas toujours correctement au sol.

Les conséquences de ces mauvaises postures sont multiples :

  • Douleurs lombaires et cervicales liées à un dos mal soutenu.

  • Raideurs des bras et des poignets dues à un clavier ou une souris trop hauts ou trop bas.

  • Fatigue visuelle causée par un écran mal placé en hauteur.

  • Apparition de TMS liés à la répétition des mêmes gestes dans une position statique.

Ces troubles musculo-squelettiques représentent aujourd’hui l’une des premières causes d’arrêt de travail, comme le rappelle régulièrement l’INRS, organisme de référence en sécurité et prévention au travail.

L’importance de l’ergonomie du poste de travail

Un bon aménagement de l’espace de travail est indispensable pour protéger la santé des travailleurs. L’ergonomie vise à adapter l’environnement et les outils à l’être humain afin de réduire les contraintes et optimiser le confort.

Quelques règles simples :

  • Écran placé à hauteur des yeux, à une distance d’environ 50 à 70 cm.

  • Clavier et souris alignés, permettant aux bras de rester proches du corps.

  • Chaise ergonomique avec un bon soutien lombaire et réglée à la bonne hauteur.

  • Pieds bien à plat au sol ou posés sur un repose-pieds si nécessaire.

  • Espace de travail dégagé pour éviter les torsions inutiles.

Un poste de travail bien configuré réduit les risques et permet d’adopter plus facilement de bonnes postures au quotidien.

Les bonnes pratiques pour les salariés

Les salariés doivent apprendre à adopter de nouvelles habitudes et à varier régulièrement leur position pour éviter les douleurs.

Voici quelques conseils pratiques :

  • Alterner entre la position assise et debout si le poste de travail le permet.

  • Se lever toutes les heures pour marcher quelques minutes et relâcher les muscles.

  • Effectuer des étirements simples au niveau des épaules, du cou et du dos.

  • Ajuster son oreiller lombaire ou son dossier pour maintenir la colonne vertébrale bien droit.

  • Utiliser des accessoires comme des supports d’écran ou des sièges ergonomiques.

Ces gestes simples, intégrés dans la vie professionnelle quotidienne, réduisent considérablement l’impact des mauvaises postures sur la santé.

Manutention et gestes professionnels : des risques à surveiller

Le travail ne se limite pas au bureau. De nombreux travailleurs exercent une activité impliquant de la manutention, des déplacements ou des mouvements répétés. Dans ces situations, les postures adoptées lors du port de charges ou des tâches physiques jouent un rôle essentiel dans la prévention des TMS.

Quelques règles :

  • Fléchir les genoux plutôt que le dos pour soulever une charge.

  • Garder la charge proche du corps pour limiter les contraintes.

  • Éviter les torsions brutales de la colonne vertébrale.

  • Alterner les gestes pour éviter la répétition excessive.

La formation des salariés aux bons gestes de manutention est un outil de prévention indispensable, recommandé par l’INRS et intégré dans de nombreux programmes de sécurité au travail.

Le rôle du télétravail et de l’aménagement à domicile

Avec la généralisation du télétravail, de nombreux salaries travaillent désormais depuis leur domicile, souvent dans un espace qui n’a pas été conçu pour accueillir un poste de travail. Une table de cuisine trop haute, une chaise inadaptée ou un écran mal réglé sont autant de facteurs qui accentuent les troubles musculo-squelettiques.

Il est essentiel de recréer un environnement ergonomique chez soi :

  • Aménager un coin bureau avec un siège adapté.

  • Ajuster la hauteur de l’ordinateur avec un support si nécessaire.

  • Prévoir un espace lumineux, calme et bien ventilé.

  • Se ménager des pauses pour effectuer quelques mouvements et relâcher la tension.

Les travailleurs doivent appliquer les mêmes règles de prévention qu’en entreprise pour préserver leur santé.

L’importance de la prévention et de la formation

La prévention des TMS et des risques liés aux mauvaises postures passe par la formation des travailleurs et la sensibilisation aux bonnes pratiques. De nombreuses entreprises mettent en place des ateliers d’ergonomie, des programmes de sécurité ou encore des supports pédagogiques pour aider les salaries à mieux comprendre l’impact des postures.

Ces actions visent à responsabiliser les collaborateurs et à leur donner les bons outils pour réduire les douleurs et préserver leur santé à long terme.

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L’accompagnement proposé par Postureval

Chez Postureval, nous savons qu’une mauvaise posture au travail peut avoir des conséquences importantes sur la santé. C’est pourquoi nous proposons des bilans posturaux complets, réalisés dans un espace dédié, pour analyser le fonctionnement global du corps et identifier les troubles posturaux.

Nos professionnels associent posturologie, rééducation et conseils ergonomiques pour aider les patients à corriger leurs postures et à améliorer leur confort au quotidien. Que ce soit pour des douleurs liées au bureau, des gestes de manutention mal maîtrisés ou une mauvaise installation en télétravail, notre objectif est d’apporter une solution durable, adaptée à chaque individu.

Conclusion : adopter de bonnes postures, un investissement pour la santé

Le guide des bonnes postures au travail rappelle que la prévention est la meilleure arme contre les douleurs et les TMS. En adoptant des gestes simples, en aménageant correctement son espace de travail et en suivant des conseils ergonomiques, chaque travailleur peut préserver sa santé et améliorer sa qualité de vie professionnelle.

Un poste de travail adapté, associé à une prise de conscience des bonnes pratiques posturales, permet de réduire les risques et de travailler plus sereinement. Avec l’accompagnement de structures spécialisées comme Postureval, il est possible d’aller encore plus loin dans la prévention et de garantir un meilleur équilibre entre performance et bien-être.

Bilan podologique et postural : un examen clé pour votre santé

Bilan podologique et postural : un examen clé pour votre santé

Pourquoi réaliser un bilan podologique et postural ?

Un bilan podologique et postural est un examen essentiel pour comprendre le fonctionnement de vos pieds et leur rôle dans l’équilibre global du corps. Les pieds, souvent négligés, supportent pourtant tout notre poids et influencent directement la posture et la répartition des charges sur la colonne et les articulations.
Un podologue diplômé est formé pour analyser ces déséquilibres et proposer des soins adaptés, qu’il s’agisse de semelles orthopédiques, de conseils en podologie ou d’un suivi plus global en posturologie. Cet examen complet ne concerne pas seulement les sportifs, mais aussi toute personne souffrant de douleurs chroniques ou de troubles posturaux.

Comment se déroule un bilan podologique et postural ?

Le bilan podologique se déroule en plusieurs phases, afin de dresser un portrait complet du patient :

  • Entretien initial : le podologue recueille des informations sur les antécédents médicaux, les habitudes de marche et les éventuelles pathologies existantes.

  • Examen statique : observation des pieds en position debout, analyse des appuis et de la stabilité du corps.

  • Examen dynamique : étude de la marche et parfois de la course, afin de comprendre la répartition des charges au niveau des pieds et des membres inférieurs.

  • Tests posturaux : utilisation de capteurs ou de plateformes pour mesurer les déséquilibres et identifier les zones à corriger.

  • Analyse posturale globale : observation de l’alignement des épaules, du bassin et de la colonne vertébrale, pour détecter les compensations du système musculo-squelettique.

Ces différentes étapes permettent au posturologue ou au podo d’établir un diagnostic précis et de proposer un traitement sur mesure.

Les symptômes qui justifient un bilan

Beaucoup de patients consultent un podologue lorsqu’ils souffrent de douleurs récurrentes au niveau des pieds, mais le bilan podologique et postural est tout aussi pertinent en cas de douleurs lombaires, de troubles de la marche ou de pathologies articulaires.

Parmi les symptômes fréquents :

  • Douleurs dans les pieds, les chevilles ou les genoux.

  • Sensation de corps déséquilibré lors de la marche.

  • Douleurs lombaires ou cervicales persistantes.

  • Fatigue musculaire anormale après l’effort.

  • Apparition de pathologies posturales comme la scoliose ou les déséquilibres pelviens.

Ces signaux sont souvent liés à des pieds déséquilibrés qui perturbent toute la chaîne posturale.

L’importance des semelles orthopédiques

L’une des solutions les plus fréquentes à l’issue d’un bilan podologique est la conception de semelles orthopédiques sur mesure. Ces dispositifs, réalisés par un podologue diplômé, permettent de redistribuer les appuis du pied, de soulager les douleurs et de corriger certains troubles posturaux.

Les semelles peuvent être utilisées par différents patients :

  • Les sportifs cherchant à optimiser leurs performances.

  • Les personnes souffrant de pathologies chroniques comme le diabète.

  • Les patients présentant des pieds plats, creux ou douloureux.

  • Les enfants ou adolescents avec des troubles de croissance.

Elles constituent un véritable outil de traitement et d’accompagnement dans la santé posturale globale.

Bilan podologique et remboursement

En France, la sécurité sociale ne prend pas en charge directement le bilan podologique, mais certaines mutuelles complémentaires proposent un remboursement partiel ou total des frais. Le prix varie selon le cabinet, la durée de l’examen et le type de soins prescrits (par exemple, la réalisation de semelles orthopédiques).

Le tarif d’un bilan peut se situer entre 30 et 80 €, tandis que les semelles coûtent généralement entre 120 et 200 €. Une bonne mutuelle ou une couverture adaptée via l’assurance complémentaire peut réduire considérablement ce reste à charge.

Il est donc recommandé de vérifier auprès de sa mutuelle les modalités de prise en charge avant la prise de rendez-vous.

Les pathologies concernées par le bilan podologique

Le bilan postural et podologique s’adresse à un large éventail de patients, allant des sportifs aux personnes âgées, en passant par les patients diabétiques.

Il est particulièrement indiqué dans les cas suivants :

  • Troubles statiques du pied (pied plat, pied creux).

  • Pathologies articulaires des genoux ou des hanches.

  • Suivi des patients diabétiques, à risque d’ulcères plantaires.

  • Douleurs chroniques lombaires, dorsales ou cervicales.

  • Prévention des déséquilibres posturaux chez l’enfant ou l’adolescent.

Grâce à cet examen complet, il est possible de détecter et traiter précocement des pathologies parfois lourdes de conséquences.

Le rôle du podologue et du posturologue

Le métier de podologue ne se limite pas à la pédicure ou au soin des ongles. C’est un professionnel de santé diplômé, capable de réaliser un bilan podologique et postural complet, d’analyser les troubles musculo-squelettiques et de proposer des solutions adaptées.
Dans certains cas, un posturologue peut intervenir pour compléter l’approche avec une vision plus globale du corps, notamment en travaillant sur les postures déséquilibrées et les compensations observées au niveau des muscles et des articulations.

L’objectif reste toujours le même : améliorer la santé globale du patient et restaurer une posture équilibrée.

Postureval : Centre de Posturologie à Biarritz et Dax

Prenez rendez-vous maintenant et améliorez votre Posture grâce à l’accompagnement de nos professionnels

L’approche de Postureval

Chez Postureval, le bilan podologique et postural fait partie intégrante de l’accompagnement des patients. Nous disposons d’un espace dédié à l’analyse statique et dynamique, avec des équipements modernes pour évaluer les pieds, la marche et la posture dans leur globalité.

Notre équipe pluridisciplinaire associe podologie, posturologie et rééducation afin de proposer des soins personnalisés. Chaque patient bénéficie d’un suivi précis, que ce soit pour la conception de semelles orthopédiques, la correction de troubles déséquilibrés ou la prévention de pathologies à long terme.

L’objectif de Postureval est simple : offrir une solution durable pour soulager les douleurs, améliorer la santé posturale et redonner au corps son équilibre naturel.

Conclusion : un examen indispensable pour l’équilibre du corps

Le bilan podologique et postural n’est pas un simple examen, mais une véritable évaluation globale de la santé du patient. Il permet de comprendre l’origine des douleurs, de prévenir les pathologies posturales et d’apporter des solutions concrètes grâce à la podologie et à la posturologie.

Qu’il s’agisse de pieds douloureux, de lombalgies chroniques ou de troubles de la marche, cet examen complet constitue une étape clé vers une meilleure qualité de vie. Avec un accompagnement adapté, notamment auprès d’équipes spécialisées comme Postureval, il est possible de corriger les mauvaises postures, de soulager les douleurs et d’améliorer durablement son bien-être.

Douleur du nerf fibulaire : comprendre, diagnostiquer et traiter

Douleur du nerf fibulaire : comprendre, diagnostiquer et traiter

La douleur du nerf fibulaire, souvent appelée névralgie péronière, se manifeste par une gêne ou une brûlure le long de la face externe de la jambe jusqu’au dos du pied. En plus d’être pénible, cette douleur peut altérer la marche, provoquer une sensation d’instabilité et, à terme, perturber la posture et le quotidien. Pour mieux la soulager, il est essentiel de comprendre d’où elle provient, comment elle se manifeste, et quelles solutions existent pour la prévenir et la traiter efficacement.

Anatomie et rôle du nerf fibulaire

Le nerf fibulaire (ou péronier) est une division du nerf sciatique, qui se sépare en deux branches principales au niveau de la tête du péroné :

  • Nerf fibulaire superficiel
    Ce rameau innerve les muscles péroniers latéraux et assure la sensibilité de la face externe de la jambe et du dos du pied, contribuant à la stabilité en éversion du pied.

  • Nerf fibulaire profond
    Il innerve les muscles de la loge antérieure de la jambe, responsables de la dorsiflexion du pied, et la zone de peau située entre le premier et le deuxième orteil.

En circulant derrière la tête du péroné, le nerf fibulaire peut être soumis à des contraintes mécaniques, d’où l’importance de maintenir une posture et un équipement adaptés pour éviter toute compression.

Causes de la douleur du nerf fibulaire

Plusieurs mécanismes peuvent entraîner une irritation ou une lésion du nerf fibulaire. Parmi les plus fréquents :

    • Compression prolongée
      Lorsqu’on croise les jambes, que l’on porte des attelles trop serrées ou que l’on reste accroupi longtemps, le nerf peut être écrasé contre la tête du péroné.

    • Traumatismes directs
      Un coup ou une chute sur la partie externe de la jambe peut provoquer une inflammation locale, comprimant le nerf dans son tunnel ostéo-fibresque.

    • Entorses de cheville
      Les mouvements excessifs d’inversion ou d’éversion peuvent étirer le nerf et endommager sa gaine, surtout si l’entorse n’est pas correctement rééduquée.

    • Déséquilibres biomécaniques
      Une pronation excessive du pied, un désalignement du genou ou une scoliose latérale peuvent modifier la répartition des forces et créer une tension chronique sur le nerf.

    • Facteurs systémiques
      Le diabète, l’hypothyroïdie ou certaines carences (vitamine B12, magnésium) fragilisent les fibres nerveuses, les rendant plus sensibles aux sollicitations mécaniques.

Symptômes caractéristiques

La souffrance du nerf fibulaire se traduit par un ensemble de signes qui doivent alerter :

  • Douleur vive ou brûlure
    Ressentie à la tête du péroné, le long de la face externe de la jambe, elle s’intensifie généralement lors de la marche ou de la palpation.

  • Paresthésies et engourdissements
    Fourmillements, picotements ou « chocs électriques » dans la zone desservie par le nerf, notamment entre le premier et le deuxième orteil.

  • Faiblesse musculaire
    Difficulté à relever le pied (pied tombant) ou à l’éverser, ce qui peut entraîner des chutes ou une boiterie.

  • Sensibilité augmentée
    Le simple port de pantalons serrés ou de chaussettes peut devenir inconfortable en raison de la douleur nerveuse.

Comprendre ces symptômes permet d’orienter rapidement le diagnostic et d’agir avant que la situation ne devienne chronique.

Diagnostic et examens complémentaires

Pour confirmer l’atteinte du nerf fibulaire et en préciser la cause, plusieurs étapes sont indispensables :

  • Examen clinique
    Il comprend la percussion du nerf à la tête du péroné (signe de Tinel) et des tests d’étirement (flexion plantaire + inversion du pied) qui reproduisent la douleur.

  • Électromyogramme (EMG)
    Cette étude de la conduction nerveuse mesure la vitesse de transmission des signaux et détecte une éventuelle rupture partielle ou une compression prolongée.

  • Imagerie médicale
    L’échographie permet de visualiser l’état de la gaine tendineuse et de repérer des lésions localisées. L’IRM, quant à elle, peut détecter plus finement les compressions nerveuses ou les masses (schwannomes) comprimant le nerf.

 

Un diagnostic précis oriente la prise en charge et évite des traitements inadaptés.

Solutions thérapeutiques

Le traitement de la névralgie péronière repose d’abord sur des mesures conservatrices, puis sur des interventions plus ciblées si nécessaire :

  • Modification des activités
    Réduire les positions compressives (jambe croisée, accroupissements prolongés) et privilégier les sports à faible impact (natation, vélo) pour soulager la zone nerveuse.

  • Port d’orthèses et semelles
    Des semelles orthopédiques corrigent la pronation et réduisent la traction sur la loge latérale. Une attelle de cheville peut maintenir le pied en position neutre et limiter l’étirement du nerf.

  • Physiothérapie et thérapies manuelles
    Les mobilisations douces de la tête du péroné, les techniques de relâchement myofascial et les étirements ciblés réduisent la compression. Les exercices de renforcement excentrique des péroniers et des muscles antérieurs stabilisent la cheville.

  • Médicaments et traitements locaux
    Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les crèmes topiques soulagent la douleur. Les infiltrations de corticoïdes sous guidage échographique peuvent être envisagées en cas de persistance des symptômes.

  • Techniques de physiothérapie avancée
    Les ondes de choc radiales, les ultrasons et la thérapie au laser favorisent la cicatrisation nerveuse et réduisent l’inflammation chronique.

  • Intervention chirurgicale
    En dernier recours, une décompression chirurgicale du nerf fibulaire ou l’exérèse de petites tumeurs bénignes (schwannomes) peut être réalisée pour libérer totalement le nerf.

Postureval : Centre de Posturologie à Biarritz et Dax

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Approche pluridisciplinaire de Postureval

Au centre Postureval, la prise en charge de la douleur du nerf fibulaire s’appuie sur un bilan postural et podologique complet, combinant expertise et technologie :

  • Anamnèse approfondie
    Identification des antécédents, des habitudes sportives et professionnelles, et des conditions de survenue de la douleur.

  • Bilan postural statique et dynamique
    Photogrammétrie 3D, plateforme de pression et examen au podoscope permettent de détecter les déséquilibres d’appui et les déviations de la cheville.

  • Évaluation neurologique ciblée
    Tests de Tinel, étirements et, si nécessaire, orientation vers un EMG pour confirmer l’atteinte du nerf fibulaire.

  • Conception de solutions orthopédiques
    Semelles sur mesure corrigeant la pronation excessive et attelles de maintien neutre de la cheville, adaptées à la morphologie du patient.

  • Programme de rééducation personnalisé
    Exercices de renforcement, d’étirement et de proprioception, complétés par des techniques de thérapie manuelle et des sessions de physiothérapie avancée.

  • Suivi évolutif
    Réévaluations régulières pour ajuster le plan de traitement, mesurer les progrès et prévenir la récidive.

Cette démarche holistique, alliant posturologie, podologie et kinésithérapie, vise non seulement à soulager la douleur nerveuse, mais aussi à restaurer l’équilibre corporel et à prévenir les futures complications.

Prévention et bonnes pratiques

Pour limiter le risque de récidive et protéger le nerf fibulaire, il est conseillé de :

  • Intégrer un échauffement complet
    Avant toute activité, réaliser des mouvements d’inversion, d’éversion et de flexion/extension de la cheville pour préparer le nerf aux sollicitations.

  • Choisir des chaussures adaptées
    Opter pour des modèles à bon maintien latéral, semelle rigide au médio-pied et amorti suffisant pour réduire les oscillations latérales.

  • Renforcer la proprioception
    Pratiquer régulièrement des exercices sur plan instable (coussin d’équilibre, planche wobble) pour améliorer la sensibilité plantaire et la stabilité de la cheville.

  • Surveiller la posture
    Vérifier l’alignement genou-hanche-pied en statique et en marche pour éviter les déséquilibres latéraux générateurs de tension nerveuse.

  • Varier les activités physiques
    Alterner sports à impact (course, tennis) et sports doux (natation, cyclisme, yoga) pour ne pas trop solliciter la loge latérale de la jambe.

Conclusion

A l’instar de la tendinite des péroniers latéraux, la douleur du nerf fibulaire peut être invalidante si elle n’est pas traitée rapidement et de manière adaptée. En comprenant l’anatomie du nerf, en identifiant les causes de sa souffrance et en adoptant des solutions à la fois conservatrices et, si nécessaire, interventionnelles, il est possible de retrouver une mobilité et une stabilité normales. Avec l’expertise du centre Postureval et son approche pluridisciplinaire, chaque patient bénéficie d’un suivi complet, du diagnostic au traitement, pour une récupération durable et une meilleure posture au quotidien.